Pleine conscience : 10 pistes pour devenir un leader éclairé
6 décembre 2017

Changer de métier à 40 ans ? Les questions à se poser

Changer, d’accord, mais pourquoi et pour aller où ? Quelle serait la réalité de votre projet ? Les conseils de notre coach, Véronique Vésiez.

Changer de métier à 40 ans, vous en avez envie ? D’accord, mais êtes-vous vraiment prêt(e) ? Avant de faire le grand saut vers l’inconnu, prenez le temps de répondre à certaines questions.

Changer de métier à 40 ans, oui, mais pour aller où ? Recherchez-vous une reconversion professionnelle ou une évolution ? Demandez-vous déjà par quoi est motivée cette envie. Un ras le bol passager, un besoin réel de renouveau ?

Pour vous éclairer, demandez-vous aussi si votre voie a été tracée par des facteurs extérieurs (famille, précarité, niveau d’études insuffisant) et tentez, dans ce cas, de redéfinir votre projet professionnel en fonction de vos envies réelles. « Qu’est-ce qui est important pour moi ? Avoir une activité valorisante ? Développer ma créativité ? Avoir plus de liberté ? Travailler en équipe ? ».

Quand vous aurez répondu à ça, essayez d’identifier les bénéfices que ce changement vous apporterait : moins de stress ? Gagner plus d’argent ? Avoir plus de responsabilités ? Voilà pour le positif. Mais attention, dans tout changement, il y a une part de risque. On peut parfois se rendre compte que la réalité n’est pas celle que l’on croyait .

« je dois me former, et ça coûte cher », « ce job me demande d’être plus mobile », « les horaires de travail sont ingérables par rapport à ma vie privée », « mon projet va prendre un an avant de se concrétiser ».

Pour éviter les mauvaises surprises, renseignez-vous sur le terrain, confrontez votre désir à la réalité. Questionnez des professionnels. Demandez-vous aussi si votre choix est « écologique » : c’est-à-dire s’il est bon pour vous, mais aussi pour votre entourage.

C’est oui ? Votre envie de changement est bien réelle, et motivée par les bonnes raisons ? Ok. Reste à passer à l’action.

Identifiez-vos compétences : celles déjà acquises, et celles transposables dans votre nouveau métier. Par exemple : savoir s’organiser, gérer les urgences, animer une équipe… sont autant de compétences qui relèvent du savoir-être professionnel, et qui sont facilement « vendables » dans tous les secteurs, et à tous les postes. Listez aussi celles que vous allez devoir acquérir spécifiquement pour ce nouveau job (savoir-faire) : quel titre, quel diplôme, quel niveau d’expérience ?

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